J’ai fini par aller voir The Shape of Water. Je me suis laissé prendre par l’histoire. Je suis une romantique finie! En plus, j’ai vu le film au Cinéma du Parc à Montréal, dont le côté vieillot convenait parfaitement à l’ambiance du film.
Quand mon cerveau s’est remis en action, tandis que les larmes séchaient au coin de mon oeil, je me suis prise à réfléchir à toutes les allusions divertissantes insérées dans le film. Comme je l’ai vu après tout le monde, tout cela avait déjà été repéré par d’autres, bien sûr. Voici donc une simple liste:
- Les liens entre la créature amphibie de Guillermo del Toro et The Creature from the Black Lagoon.
- L’intertexte avec King Kong.
- Le fait que la trame du film soit le scénario inversé de celui de La petite sirène.
Par contre, j’ai vu très peu d’articles qui se penchent de manière substantielle sur le léger fétiche du personnage pour les jolies chaussures. Pourtant, c’est un aspect essentiel. La collection de chaussures est une des premières choses que l’on apprend à propos d’Elisa, le personnage principal. En la voyant s’attarder devant les vitrines, on comprend que le soulier est pour elle un objet de sublimation. C’est aussi, avec leurs numéros de danse à claquettes, un élément central des comédies musicales qui passent en arrière-plan à la télé, et aussi de l’intermède dansé dans le film. À la fin (pardon de vendre un punch), ce n’est pas pour rien qu’elle perd un de ses souliers lorsqu’elle va rejoindre son amoureux dans l’eau.
Cela me rappelle qu’il manque un élément à ma liste:
- Le clin d’oeil (subverti) à Cendrillon!
Surtout n’hésitez pas à m’écrire ci-dessous pour m’aider à compléter ma liste intertextuelle!